Sandrine ROUSSEAU
"Chine"

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La vie quotidienne dans un village de montagne, Dongken, dans les années 90,
Province du Zhejiang, Chine.
Photo-documentaire

Cette exposition sur la vie rurale en Chine dans les années 90 fait partie d’une exposition plus large dont le but était de présenter la vie quotidienne contrastant la vie des habitants de la ville de Hangzhou et du village de montagne de Dongken dans la province du Zhejiang.
 
Destinée à un public «européen», cette exposition avait pour but de démystifier les perceptions que les européens se font de la Chine en montrant et commentant des scènes de vies ordinaires en Chine.
 
Pour respecter  l’espace à l’ Alliance Française,  j’ai choisi de seulement vous montrer la seconde partie des photos documentant  la vie rurale dans le village de Dongken.  
 
Le but est de retourner dans ces endroits prochainement afin de documenter les changements apparus dans  la vie de ces personnes et du village.
 
La vente de quelques photos s’ il y en a servira à financer ce voyage.
 

La vie quotidienne dans un village de montagne, Dongken, dans les années 90, Province du Zhejiang, Chine.

Les photos ont été prises lors de mon second voyage en Chine sur une période d’un an (oct. 1994 – oct.1995 et nov.1996) lors de mon séjour à Hangzhou dans la province du Zhejiang.
 
C’est grace à la famille Zhou que j’ai pu aller au village de Dongken. Je les ai connu en prenant part à un projet de sponsoring en Chine qui consiste à financer l’éducation des enfants des familles rurales.  
 
Je leur ai rendu visite huit fois sur une période d’un an. A chaque fois, je restai quelques jours,  leur ramenais les photos prises durant ma visite précédente en  leur en distribuant quelques unes.  Aucun d’eux ne possédait d’appareil photo, et donc pour la plupart, c’était la première fois qu’ils regardaient une photo d’eux-mêmes. J’apportais également des appareils photos jetables  et enseignais la photographie aux enfants de la famille pour qu’ils puissent eux-mêmes documenter leur propre vie.  Lors de mon départ, je leur ai laissé un appareil photo et des pellicules  pour qu’ils puissent continuer à prendre des photos et me les envoyer.  Leurs photos (prises en 1997)  sont également exposées.
 
Pour la communication, on se débrouillait comme on pouvait. Je pouvais seulement communiquer avec les enfants du village qui étaient les seuls à parler le chinois et avaient un peu de vocabulaire anglais qu’ils apprenaient à l’école. Leurs parents ne connaissaient que le dialecte local et les enfants étaient donc les traducteurs. Les informations plus détaillées ont été obtenues grâce à des amis Chinois qui m’accompagnaient.